samedi 4 avril 2009

Sus aux enfers fiscaux! Oui c'est chez nous (tax nightmare, yes in France!).

Cela n'a rien à voir avec l'excès d'endettement et la faillite de certaines banques, ce que les médias et les politiques ont démonisé en l'appelant la crise, et pourtant les politiciens de France et d'Allemagne veulent leur peau: les "paradis fiscaux" sont dans le collimateur du G20 qui n'est rien qu'un club de chefs d'états. On les comprend avec l'endettement actuel et à venir il faut raquetter ou faire défaut.
Cela n'a rien à voir avec cet effondrement du crédit par excès de levier, c'est surement délétère pour les dettes publiques: les chefs d'états ont signé un chèque à DSK et son FMI sans aucune analyse pertinente préalable, d'aucun économiste de la planète. On les comprend faute de plan mondial keynésien les USA de Barack Obama ont obtenu une porte de sortie avec du public spending à forte connotation socialiste: on va aider les pauvres! C'est du wishful thinking qui se se terminera dans les pleurs. Pourquoi? Parce que les prêts du FMI aux pays en voie de développement sont très souvent pour ces pays une des manières de finir en banque route. C'est de l'argent sain qu'il leur faut! Soit de l'argent gagné soit de l'argent donné.  
Cela me rappelle la fable du gardien de but pendant les pénaltys: celui qui est concentré et qui ne bouge pas est peu apprécié par le public, celui qui gesticule enflamme les tiffosis. Oui mais voilà statistiquement c'est le premier qui a plus de chance d'arrêter le ballon.
Alors maintenant que les "paradis fiscaux" sont muselés passons aux choses sérieuses! 
Pour relancer l'économie la seule chose qui soit utile c'est de mettre fin aux enfers fiscaux. L'état ne crée pas d'emplois. Il faut de vrais investisseurs avec de l'argent vrai.  L'investisseur apporte un projet, de l'argent et dans ce montant il y a des salaires. Et savez vous qui est le premier dans le monde des enfers fiscaux: notre pays! Dans tous les domaines nous gagnons et c'est tellement grave que l'économie ne repartira pas Bercy et l'Elysée le savent. Nous ne sommes pas dans les 10 premiers pays qui ont une chance de repartir le plus tôt d'après un sondage de Forbes. Pire le pression fiscale va s'aggraver car la dette va peser plus lourd pour deux raisons:
- elle va être plus importante et atteindre ou dépasser 100% du PIB
- les taux vont remonter car les USA vont drainer beaucoup dépargne.
Références
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Paperblog