samedi 22 novembre 2008

Crise ombilicale au PS, la France trinque!

Dans le monde c'est le parfait silence personne ne commente le psychodrame intérieur du PS. Tout au plus quelques sourires! A l'intérieur de l'hexagone la situation est grotesque mais franchouillarde si bien qu'on parle du PS comme si c'était le grand parti d'opposition du pays. L'illusion médiatique est entretenue à grand coup de titres tapageurs mais rien n'y fait! Ce parti est en train de sortir du chiraquisme hollandais et la vérité apparaît toute nue: Hollande n'a rien fait de ses mandats, le PS n'a pas de ligne politique, il est inaudible et s'est ringardisé en province en devenant l'assistante sociale N°1 des français drogués à l'état providence.
C'est tout simplement grave pour la France. En effet l'UMP de ce fait devient un parti lui aussi sans ligne claire tout occupé qu'il est comme le gouvernement à embrasser tout l'échiquier politique pour s'assurer de rester au pouvoir. La démocratie à parti unique est une situation de régression pour la France, c'est la garantie du non changement. Au delà de l'activisme du chef de l'état c'est précisément ce que l'on observe si l'on prend en compte les résultats et non pas les intentions. Déficit budgétaire, prélèvements obligatoires, dette publique et état providence sont toujours nos problèmes majeurs et ils s'aggravent. Plus ça change...

jeudi 20 novembre 2008

L'euro et le SME sont ils aussi forts qu'avant la crise?

Plusieurs données sont à considérer depuis cette crise. Premièrement l'euroland apparait encore plus hétérogène sur le plan économique car certains pays sont dans des situations de finances publiques saines même si la dette est élevée et d'autres sont à la dérive. Deuxièmement la politique de la BCE de taux neutres vient de s'inverser et nous sommes maintenant entrés dans une concurrence à la baisse avec la FED, bataille qui s'annonce perdue. Troisièmement la création de monnaie qui était soutenue dans l'Euroland risque s'accélérer dans les mois qui viennent en raison de l'intervention des états. Enfin plusieurs initiatives étatiques qui consistent à "sauver" des secteurs en difficulté vont en fait simplement retarder la chute de ces industries et priver les successeurs de ressources que le marché pourrait leur allouer. Exemple, les banques dont les difficultés sont inversement proportionnelles à la taille, small is beautiful and so small that they don't fail! Mais aussi l'industrie automobile qui en France n'est pas à la pointe de l'innovation. La liste devrait s'allonger.
C'est pourquoi il se pourrait bien que l'euro et le SME pâtissent de la crise sous la forme de tensions internes entre des pays qui pratiquent le sauve qui peut et surtout de difficultés à financer les dettes publiques. Un éclatement du SME s'accompagnerait d'une dévaluation très forte de la lire, de la peseta mais aussi du franc. A côté de cela plusieurs pays auparavant hostiles à l'euro manifestent un intérêt de plus en plus grand pour l'europarapluie! Le Royaume Uni en tête. Mais voilà la perfide Albion est en quasi faillite et Gordon Brown en a fait un nouveau pays socialiste, banques d'états, NHS, chute de l'immobilier...

mercredi 19 novembre 2008

Bulles crescendo: what's the next? A mega public debt bubble!

Il y a eu ce que l'on a appelé la bulle informatique, ensuite la bulle immobilière, soit dit en passant beaucoup plus grosse, gigantesque même car les vannes du crédit ont été beaucoup plus larges. La prochaine bulle risque être mortelle pour les économies développées car la destruction créatrice concerne aussi les états, les civilisations. Cette prochaine bulle c'est celle de la dette publique, celle des états endettés qui seront mis en faillite. Bien sur tous les politiciens européens et états uniens vont vous répondre par un sourire narquois et certains par un sophisme: la où il y a du capitalisme il y a des bulles c'est bien lui le coupable. A peine plus sophistiqué que les garçons ont les cheveux courts donc cette fille qui a les cheveux court est un garçon. Ensuite ils vont vous vanter l'intervention de l'état pour résoudre la présente crise. Mais cette intervention est en train de devenir une pénétration en force de l'état dans l'économie avec de l'argent qu'il n'a pas! Dans le meilleur des cas l'état se refera sur certaines valeurs dans quelques années mais pour d'autres secteurs ou pour certaines banques il est en train de "sauver" des structures moribondes car elles ont fait des choix trop risqués, de mauvais choix ou pas de choix du tout comme dans l'automobile. Cet argent est investi en pure perte et c'est le contribuable qui va payer. C'est un énorme impôt social déguisé qui ira un peu aux salariés et retardera leur reconversion et beaucoup aux actionnaires d'entreprises mal gérées qui de toutes les façons vont disparaître. L'état en sortira fortement endetté et commencera à ne plus pouvoir lever de fond pour financer sa dette sauf à des conditions très défavorables comme des taux d'intérêt élevés. Pour endormir le bon peuple qui les élit les politiciens drogués à la dépense publique assurent qu'il n'y a pas de risque de faillite. C'est pourtant ce qui va se passer une faillite des états, si un redressement drastique de la gestion publique n'intervient pas tout de suite. Un des états les plus en danger: le Royaume Uni qui vient de socialiser les pertes à une échelle inimaginable et qui continue à croire au keynésianisme dévoyé; un autre: l'Italie, mais suivent de très près France, Allemagne et USA.
Vous en doutez? C'est bien, alors lisez ce rapport de Standard & Poors et ne dites plus jamais que les agences de notation n'ont rien dit, rien fait, rien écrit de vrai!
 
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